Les psaumes de la revue Prions en Église pour bien chanter durant toute l’année C.
Ce CD regroupe les enregistrements (à l'unisson, avec une seule strophe) des psaumes des dimanches et fêtes de l’année C qui seront publiés pour l’année liturgique 2021 – 2022 dans les différents numéros de la revue Prions en Église.
Avec cette nouvelle année liturgique, la proposition de Prions en Église s’enrichit des psaumes nouvellement publiés de trois musiciens : Barbara Delattre, Jean-Pascal Hervy et Thomas Ospital. Leurs compositions alterneront au fil de l’année avec celles d’André Gouzes, de Michel Wackenheim, Grazia Previdi, Jean-Paul Lécot et Louis Groslambert déjà présentes dans la revue.
8 compositeurs avec des styles musicaux variés, pour mieux répondre à la diversité des assemblées.
Barbara Delattre, mariée et mère de trois enfants, a grandi dans une famille de musiciens. Forte d'une formation théologique et liturgique, d'une expérience de vie dans une communauté nouvelle, elle est également titulaire d'un CAPES en éducation musicale et chant choral. Ses compositions sont réfléchies et méditées afin de contribuer au développement de la vie liturgique en paroisse.
André Gouzes (né en 1943 à Brusque, petit village de l'Aveyron non loin de l'abbaye de Sylvanès) est un religieux dominicain français, musicien, qui est l'un des principaux auteurs actuels de chants liturgiques chrétiens.
Il est l'un des rares compositeurs contemporains à conjuguer tradition harmonique et modernité du langage. Par son œuvre, depuis trente ans, il est l'artisan d'un renouveau du chant liturgique.
André Gouzes s'initie à la musique dès son enfance sur les bancs de l'église de Brusque, et très jeune, il fera preuve de talents précoces dans l' écriture, l'harmonie, le contrepoint, mais également dans la maîtrise de l'orgue et du piano. De 1961 à 1963, il est élève dans le célèbre collège dominicain de Sorèze dans le département voisin du Tarn. À l'âge de vingt ans, il entre dans l'Ordre des frères prêcheurs (les Dominicains), poursuit des études de théologie et de musique à Paris, puis est envoyé à l'université de Montréal, au Canada, pour parachever sa formation.
André Gouzes est le créateur de la " Liturgie chorale du Peuple de Dieu ", un corpus liturgique de plus de 3 000 pages, en français, mais aussi traduit et édité en nombreuses langues. Ce travail sur le patrimoine musical liturgique s'inspire de, s'enracine dans, et renoue avec les plus authentiques traditions musicales du Christianisme (chant grégorien, polyphonie ancienne, choral protestant mais aussi modalité byzantine).
Depuis 1975, il restaure et anime l'abbaye de Sylvanès, joyau de l'art cistercien en Aveyron. Il est directeur du " Centre de formation à la liturgie et au chant sacré " de l'abbaye de Sylvanès.
Le 23 janvier 2005, le frère André Gouzes a été reçu à l' Académie des Jeux floraux de Toulouse, vénérable institution fondée en 1323. En 2006, André Gouzes a été promu au grade de chevalier de la Légion d'honneur.
Il décède le 23 août 2024 à Gramond.
Le père Louis Groslambert est prêtre et responsable de la pastorale et de la musique liturgique du diocèse de Belfort-Montbéliard. Il est aussi membre du comité de rédaction de la revue liturgique Les Fiches Dominicales.
Né en 1968 dans une famille de musiciens et d'acteurs de la liturgie, il a commencé à apprendre le solfège en même temps que l'alphabet. Pour lui, la musique est comme une "langue maternelle". Il est titulaire d'une licence en théologie. Il a été président de l'ACCREL (association des Auteurs et Compositeurs de Chants RELigieux) de 2009 à 2020, et, à ce titre, a également été membre du Comité d'Orientation du SECLI (Secrétariat des Éditeurs de Chants Liturgiques) puis conseiller partenaire auprès du SNPLS (Service National de Pastorale Liturgique et Sacramentelle). Pour la revue « Chantons en Église », il écrit un billet depuis 2019.
Depuis 2002, il coopère principalement avec Claude Bernard pour produire des chants liturgiques. Il est également auteur de textes mis en musique par Philippe Robert, Michel Wackenheim, Jo Akepsimas, Jean-Jo Roux et Jean-Paul Lécot. En tant que compositeur, il ne souhaite pas être enfermé dans un style. Il est donc ouvert à toutes les propositions… Car il n'a finalement qu'un souhait : toujours découvrir et apprendre pour mieux créer. Dans cette dynamique, il est par conséquent promoteur d'une liturgie créative répondant sans cesse aux attentes d'un Peuple de louange annonçant l'Évangile "ici et maintenant".
Né en 1947 à Provins (77), Jean-Paul Lécot a été, au Conservatoire de Toulouse, l'élève de Xavier Darasse, dont il a hérité un intérêt passionné pour de nombreux domaines de la musique.
Il a enregistré une douzaine de Cds d'orgue consacrés à : Marin Marais, Lully, Charpentier (2Cds), Rameau (2 Cds), François Couperin (Concerts Royaux et Pièces de clavecin), « L'orgue Renaissance de Saint-Savin en Lavedan », « Mozart père et fils », « Chaconnes et autres Folies Françoises », « Musique romantique au Cavaillé-Coll du Rosaire à Lourdes », tous chaleureusement salués par la critique (« Choc » du Monde de la Musique, cinq étoiles de Diapason, de Classica ou du site internet Res Musica).
Il a édité en France (notamment à la Sinfonie d'Orphée), Suisse, Italie et Allemagne ses restitutions d'auteurs anciens ou de réalisations de motets, transcrit pour orgue plus de 700 pièces (du XVIe siècle à Stravinsky et Messiaen), orchestré des pages de Beethoven, Liszt, etc.
Il a composé, sur des livrets de Jacqueline-Frédéric Frié, de l'Académie Mallarmé, sept cantates et un vaste oratorio pour 8 solistes, double choeur et orchestre (donné à Notre-Dame de Paris). Sa Cantate des Béatitudes, enregistrée au Festival d'Art Sacré de Paris, est sortie en CD chez Agorila en 2019.
Maître de chapelle et organiste des Basiliques de Lourdes (cinq instruments), il participe activement au renouveau de la musique liturgique nationale (près de 500 chants, plus de 1000 pages de psaumes) et internationale (l'hymne officielle du Grand Jubilé de l'an 2000 Christ hier, Christ aujourd'hui, traduite en 27 langues).
Il a été pendant vingt ans Directeur artistique du Festival International de Musique Sacrée de Lourdes, où ont été invités les meilleurs ensembles français et européens.
Le ministre de la Culture a élevé Jean-Paul Lécot au rang de Chevalier de l'Ordre des Arts et Lettres, et le Pape Jean-Paul II l'a nommé membre de la Pontificia Insigne Academia elle Belle Arte e Lettere dei Virtuose a Pantheon.
Né en 1990 au pays basque (France), Thomas Ospital débute ses études musicales au Conservatoire de Bayonne avec Esteban Landart et les poursuit au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où il obtient cinq premiers prix en orgue, improvisation, harmonie, contrepoint, fugue et formes. Il a notamment pour professeurs Olivier Latry, Michel Bouvard, Thierry Escaich, Philippe Lefebvre, Fabien Waksman, Isabelle Duha et Pierre Pincemaille.
Lauréat de plusieurs concours internationaux (Saragosse, Chartres, Toulouse, Grand Prix Florentz de l'Académie des Beaux-Arts), il occupe pendant six mois les fonctions de « Young artist in residence » à la Cathédrale Saint Louis King of France de La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis.
En mars 2015, il est nommé sur concours titulaire du grand-orgue de l'église Saint-Eustache à Paris. De 2016 à 2019 il devient le premier organiste en résidence de la Maison de la Radio. Cette activité l'amène à collaborer régulièrement avec les différentes formations musicales de la Radio et à prendre part à des projets de médiation visant à faire connaître l'orgue au plus grand nombre.
Sa carrière de concertiste le conduit à jouer tant en France qu'à l'étranger aussi bien en soliste, en musique de chambre ou avec orchestre symphonique. L'improvisation tient une place importante dans sa pratique musicale ; soucieux de faire perdurer cet art sous toutes ses formes, il pratique notamment l'accompagnement de films muets. En 2016, on lui commande la musique additionnelle du film Django d'Étienne Comar.
Son premier enregistrement discographique est consacré à des œuvres de Franz Liszt au grand-orgue de Saint-Eustache (éditions Hortus, septembre 2017). Enregistré sur l'orgue de l'auditorium de Radio France, un deuxième album paru en janvier 2018 est consacré à des improvisations et à des œuvres de Johann Sebastian Bach mises en regard avec les Chorals-Études de Thierry Escaich, dont il a assuré la création.
Passionné par la transmission, Thomas Ospital est régulièrement sollicité pour enseigner l'interprétation et l'improvisation dans le cadre de masterclasses.
Il est depuis 2017 professeur d'harmonisation au clavier au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et depuis 2021 professeur d'orgue aux côtés d'Olivier Latry.
Photo : ©celinenieszawer
Diplômée au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, elle a enseigné le piano dans plusieurs académies de musique de Bruxelles ainsi que la méthodologie de l'instrument au C.R.M. de Bruxelles. Elle occupe actuellement un poste de professeur de piano à l'académie de musique de Waterloo.
Engagée depuis plusieurs années dans un travail de recherche d'ouvertures pédagogiques à la créativité, elle concrétise ce travail, par le développement d'un répertoire destiné aux jeunes musiciens.
Michel Wackenheim est le dernier-né d'une famille de quatre garçons dont trois sont prêtres. L'aîné, Joseph, mort en 2008, était médecin à Gueugnon ; Charles, professeur émérite de la faculté de théologie catholique de Strasbourg, vit retiré à Mertzwiller ; Gérard, ancien curé de Griesheim-sur-Souffel et de Wissembourg a exercé un ministère au Honduras de 2000 à 20121.
Il a fait ses études secondaires au collège de Landser, chez les pères Salésiens1. Après une année de Lettres modernes, il entre au Grand Séminaire de Strasbourg en 19661 et plus tard à l'Institut supérieur de liturgie de Paris. Il a aussi fréquenté le Conservatoire de musique (classes d'écriture et de direction) et l'Institut de musicologie de Strasbourg.
Il a été ordonné prêtre par Mgr Léon-Arthur Elchinger en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg le 27 juin 19711. Il est nommé vicaire à la paroisse Saint-Maurice de Strasbourg puis en 1974 vicaire à la cathédrale1 où il crée la Schola Grégorienne.
En 1981, il est nommé curé de la paroisse de Niederhaslach, puis en 1986 des paroisses d'Ittenheim et d'Achenheim1, dont il rénove l'église et où il propose, une fois par mois, une messe en alsacien. En l'an 2 000, il est nommé curé de la paroisse Saint-Louis de La Robertsau1.
Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg, le nomme chanoine du Chapitre le 29 juin 20091 et archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg le 27 septembre 20092.
Michel Wackenheim est depuis 2009 membre du comité qui supervise l'horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.
Passionné par le chant liturgique et la musique sacrée, Michel Wackenheim crée plusieurs chorales d'enfants et publie de nombreux disques de musique religieuse. En 1980, il interprète l'album À chaque jour suffit sa rose concçu avec les paroliers Pierre Delanoé et Claude Lemesle et les musiques de Jean-Pierre Goussaud3.
Grâce aux évolutions qui suivent le concile Vatican II, il œuvre au renouveau du chant liturgique avec Joseph Gelineau, Lucien Deiss, Mannick, Jo Akepsimas4… Il compose près de mille chants et chansons, notamment les chants liturgiques très connus comme Christ est venu4, Toi Notre Dame, Foule vivante dont une centaine de chants pour célébrer la liturgie eucharistique5,1. Il est le directeur d'une chorale de jeunes, Les Colibris, qu'il dirige depuis 19916.
À partir de 2004, Mgr Joseph Doré, archevêque de Strasbourg, le nomme responsable diocésain de liturgie, de musique sacrée et d'art sacré2, fonction qu'il occupe jusqu'en 2009.
Au sein du Groupe Bayard, de 1975 à 2010, il est rédacteur en chef de Signes d'aujourd'hui; et de 1990 à 2010 de Signes musiques3. En 2020, il demeure conseiller éditorial pour le groupe4.