Jean-Claude Mara

Jean-Claude Mara est né le 18 Novembre 1942 à ISSOUDUN, une petite ville du centre de la France, dans une région appelée le Berry. Ses parents pratiquaient la musique en amateurs et jouaient du violon. C'est à l'âge de 7 ans que sur sa demande, ses parents l'ont inscrit au conservatoire pour qu'il y apprenne la musique. Cependant, après deux ans passés à l'étude du solfège, sans pratiquer d'instrument, il quitta le conservatoire pour se plonger directement dans la découverte de la pratique instrumentale, selon son inspiration personnelle. C'est ainsi qu'il commença alors à jouer de l'harmonica diatonique d'abord, puis chromatique. Et puis il s'initia au fil des années, à la pratique du banjo, de la guitare, du piano, du saxophone alto... Tous les instruments le fascinaient et ses découvertes l'enchantaient. Il faut dire que pendant ces années, il allait à l'école où il reçus une formation de technicien en électro-mécanique. Vint le moment d'effectuer son service militaire où il a passé son temps au poste de ... chef d'orchestre ! C'est là où il appris à jouer de la flûte douce. De retour du service miliaire, il se lança dans la découverte de la flûte des Andes : la kena, puis le siku, cette flûte de Pan rudimentaire des indiens d'Amérique du Sud. C'est alors qu'en 1972, au hasard des ondes de la radio, il écouta pour la première fois les bouleversantes sonorités de la flûte de Pan d'Europe centrale (Roumanie) : il pris immédiatement la décision de se consacrer à ce nouvel instrument alors inconnu de lui. Après un voyage en Roumanie (où il ne trouva rien !) et diverses péripéties, il arriva enfin à se procurer l'instrument de ses rêves, dont les sonorités correspondaient si bien à la musique qu'il souhaitait exprimer, ce que les autres instruments qu'il connaissait jusque-là ne lui permettaient pas. C'est en 1976 qu'il rencontra son premier accompagnateur : l'organiste Georges BERNES. Cette rencontre eut lieu dans l'église d'un charmant village du Sud-Ouest de la France, appelé MARCIAC. C'est alors qu'il expliqua à Georges la conception de son projet musical : laisser s'exprimer la flûte de Pan librement, spontanément, sans littérature, en laissant place à l'impulsion, à l'émotion fugitive du moment, sans recherche d'une quelconque performance technique, mais avec une grande concentration spirituelle. En 1977 ils ont donné leurs premiers concerts en France et ont enregistré leur premier disque : "Le Mystère de Noël". Depuis, les disques et les concerts se firent de plus en plus nombreux : France, Allemagne, Belgique, Japon, Israël, Suisse. Il fit la connaissance de l'organiste Jean DAHAIS, de la harpiste Elisabeth VALLETTI, du percussionniste Ulrich MARXCORS, de la harpiste Magali ZSIGMOND, de Jacques BURTIN qui joue la kora (un instrument africain venant du Sénégal, de la même famille que la harpe), de la harpiste Katrine HORN et récemment du guitariste Michel DEVAUX-LUEZ ; tous de fantastiques musiciens qui possèdent le rare talent de s'exprimer spontanément avec leurs instruments, habités d'une profonde sensibilité, et qui l'aident à poursuivre sa voie vers de nouveaux horizons.