Scénariste de l'intime, dialoguiste hors pair, le compositeur Max Robin embarque ses Ferrailleuses sur les chemins buissonniers d'un jazz sans frontières.
De la fraîcheur des compositions de Max Robin émerge un univers musical original, servi par l’impeccable talent de Mathilde Febrer (violon) et Antonin-Tri Hoang (clarinettes, saxophone), solistes d’envergure.
“Cet album devrait révéler Mathilde Febrer comme une des grandes violonistes de jazz actuelles.” Didier Lockwood
“Les accords choisis par mon ami Max pour ses compositions sont assez reconnaissables, mais sa façon de les réunir est souvent inattendue. Ces juxtapositions confèrent à ses compos une réelle fraîcheur, tandis qu’un ou deux simples motifs de base, sculptés en cours de route, créent son identité.”
Philip Catherine
Elève de Frédéric Sylvestre et de François Jeanneau, Max Robin enregistre ses premiers albums au début des années 90, avant d'accompagner des figures de la guitare manouche, comme Angelo Debarre, Maurice Ferret ou Rodolphe Raffalli. Pendant une dizaine d'années, Max sillonne ensuite tous les chemins et recueille toutes les histoires de la guitare, en collaborant à différentes revues (notamment Guitarist Acoustic, dont il assume les fonctions de rédacteur en chef durant quatre ans). Son propre itinéraire musical passe par Django Reinhardt, bien sûr, mais aussi Hendrix, Monk, René Thomas, Eddy Louiss et bien d'autres, qui ont marqué durablement son parcours. Tout comme les relations privilégiées développées au fil du temps avec différents artistes, parmi lesquels le violoniste Florin Niculescu ou les guitaristes Boulou & Elios Ferré, dont Max a supervisé plusieurs enregistrements.
En 2013, Max décide de reprendre la route avec la violoniste Mathilde Febrer, rencontrée au début des années 2000 : le projet « Max & les Ferrailleuses» est né, dont la musique, à l'écart de tout « revivalisme », s'ancre néanmoins dans l'imaginaire et l'effervescence de la fin des années 60, époque où les frontières entre les genres (jazz, blues, rock…) s'estompaient. Pour Max (né en 1961), qui en compose la trame, l'aventure se joue à l'aune des réminiscences, spectre des premières émotions, musicales entre autres. Ce que le nom du groupe, clin d'oeil au célèbre film de Claude Sautet, illustre à sa manière, incarnée par l'unique reprise de cet album, celle du thème de Philippe Sarde, autrefois chanté par Mouloudji. La participation d'Antonin-Tri Hoang, jeune musicien particulièrement talentueux issu de l'ONJ, invité sur cinq titres, aux clarinettes et saxophone alto, donne à ce projet sa forme définitive.