50 ans de carrière !
Un chemin d'écriture et de composition ininterrompu au fil de ces années...
La scène a toujours été le lieu privilégié où Yves Duteil partage ses chansons, l’instant magique où la création s’envole à la rencontre de son public. Dans la salle, ces soirs-là, fidèles, famille, amis, gens du métier, artistes, générations mêlées ont vibré à l’unisson de l’émotion et de l’authenticité.
Accompagné de ses trois musiciens - violoncelliste, bassiste et percussionniste -, tour à tour à la guitare ou au piano, Yves nous dédie un bouquet de chansons dans la richesse de l’acoustique.
Les incontournables, bien sûr : Prendre un enfant, La langue de chez nous, Pour les enfants du monde entier et la toute première, Virages, chantée depuis toujours comme un talisman.
Pour n’être pas le « gardien de son propre musée », le chanteur nous présente aussi ses essentiels, entre déclaration d’amour à son épouse Noëlle (Quarante ans plus tard, Pour que tu ne meures pas), hommage à son grand-oncle (Dreyfus), ou hymne passionné à son péché mignon (Le tango du chocolat)...
Yves Duteil vous offre aujourd’hui la trace de ces concerts anniversaires, remplis de ferveur partagée et d’espérance... Une vingtaine de titres, jalons d’une existence où son intimité devient notre universel.
“La lumière s’est éteinte, et ça commence.... Il y a des mois que j’attends, que j’imagine, je me dis « voilà ce que je voudrais leur dire, partager avec eux... » Et puis tout à coup, vous êtes là, et le spectacle commence... Il y a des soirs comme ça où on se dit qu’on a bien de la chance, où on ne donnerait sa place pour rien au monde, des soirs où la musique déborde du piano, où les mots se bousculent. J’aime ces instants partagés, qui sont la raison d’être de l’écriture. Où pourrais-je puiser sans eux le courage de m’exposer ainsi à cœur découvert, s’il n’y avait, à l’autre bout de ma guitare, vos réponses, en écho à ma voix ?...” Yves Duteil
1949 : Yves Duteil naît à Paris, le 24 juillet, d’un père assureur, Robert Duteil et d’une mère bijoutière, Brunette May. Il est le dernier enfant d’une fratrie comptant un garçon, Roland, et une fille, Lise.
1949-1967 : Enfance et adolescence. Il débute son éducation musicale par l’apprentissage du piano, avant de découvrir la guitare à l’adolescence. À dix-sept ans, au lycée Balzac, planté en plein cœur de son QG des Batignolles, Yves Duteil crée un premier orchestre avec des copains, puis intègre les « Marquis Five ». Au sein de ce groupe, il joue de l’orgue Farfisa – un instrument basique muni de touches grises que l’on actionne pour faire les basses – et chante un répertoire constitué de reprises de ses idoles, dont Michel Polnareff, les Beatles et Hugues Aufray.
1969 : Commence à écrire ses premières chansons et vit de petits boulots. Il est notamment G.O. au Club Med, activité qui lui permet de monter des spectacles et de révéler ses talents de chanteur. En 1969, il donne son premier vrai récital à Porto Petro, aux Baléares, au cours duquel il interprète de multiples classiques, dont La Valse à mille temps de Jacques Brel, ainsi que quelques compositions de son cru. Parmi elles : La Puce et le Pianiste, son unique œuvre de jeunesse gravée sur disque.
Cette même année, entrée au « Petit Conservatoire » de Mireille, émission radio puis télévisée, qui a révélé les talents d’Alice Dona, Françoise Hardy, Serge Lama, Michel Delpech, Pierre Vassiliu, etc.
Premiers cabarets à L’Écluse et à L’Échelle de Jacob.
1972 : Au bar du cabaret La Resserre aux diables, rencontre Frédéric Botton, auteur, entre autres, pour Régine. Ce dernier lui propose d’enregistrer son premier 45 tours, Virages. Il sort chez EMI-Pathé Marconi et est un succès d’estime.
1973 : Rencontre avec Noëlle.
Première partie du spectacle de Régine à Bobino.
1974 : Reçoit le prix du public et de la meilleure chanson au festival de Spa, pour Quand on est triste.
L’Écritoire est son premier 33 tours, mais ses ventes sont assez minimes.
1975 : Olympia, en fin de première partie de Nicoletta. Scènes en province en première partie de Thierry Le Luron, Claude François ou Joe Dassin.
1976 : Deuxième album, J’attends. Il reçoit le prix Jeune Chanson décerné par le Haut Comité de la langue française. Olympia en ouverture du spectacle de Juliette Gréco.
1977 : Récitals à 18h30, au Théâtre de la Ville, à Paris.
Son troisième 33 tours, Tarentelle, se vend à 1,3 million d’exemplaires. Tournée en régions, en remplacement de Félix Leclerc qui, souffrant, n’a pu assurer les concerts.
1978 : Se produit au Théâtre des Champs-Élysées, à Paris. Disque de diamant et prix de l’Académie Charles Cros pour l’album Tarentelle. Parallèlement, sort son premier disque en concert, Yves Duteil en public.
Maritie et Gilbert Carpentier lui consacrent un « Numéro Un » à la télévision. Il y chante aux côtés de Georges Brassens, Alain Souchon, Claude Nougaro et Julien Clerc. « Le Grand Échiquier » de Jacques Chancel suivra.
1979 : Retour au Théâtre des Champs-Élysées et sortie du quatrième album, J’ai la guitare qui me démange.
Un sondage réalisé par la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) le classe premier artiste français pour la période 1970-1979. Prendre un enfant est classée première des dix plus belles chansons de la décennie RTL.
1980 : Se produit pour la quatrième année consécutive dans la capitale française, au Théâtre des Champs-Élysées.
Une compilation comprenant quelques titres inédits, Yves Duteil chante pour les enfants, reçoit le prix de la plus exceptionnelle création artistique de l’année au Festival d’art de Tokyo.
1981 : Cinquième album, Ça n’est pas ce qu’on fait qui compte.
Yves et Noëlle Duteil créent leur propre maison d’édition : Les Éditions de l’Écritoire.
1982 : De retour à l’Olympia, du 3 au 21 mars. Sortie d’un triple 33 tours et d’une VHS enregistrés dans la salle mythique, À l’Olympia.
1983 : Sortie du sixième album, La Statue d’ivoire.
Reçoit les insignes de chevalier des Arts et Lettres.
1984 : Retour à l’Olympia, du 2 au 22 janvier.
1985 : Sortie du septième album, La Langue de chez nous, dont la chanson titre est dédiée au chanteur québécois Félix Leclerc. Il obtient la médaille de poésie de l’Académie française, le Grand Prix SACEM de la meilleure chanson française, l’Oscar de la Chanson française Unac-SACEM et le prix Edison de la meilleure chanson étrangère au Pays-Bas.
1986 : L'Académie française lui décerne le prix Henry-Jousselin pour l'ensemble de ses chansons.
1987 : Ton absence, huitième album. Se produit pour la quatrième fois à l’Olympia, du 21 octobre au 8 novembre. Prendre un enfant, première du sondage Europe 1 sur les meilleures chansons, est désignée meilleure chanson du siècle par le mensuel Notre Temps.
1988 : Un double album enregistré à l’Olympia, Côté scène, voit le jour. Laser d’Or de l’Académie du disque et Grand Prix de la SACEM « disque pour enfants » pour la chanson Pour les enfants du monde entier.
Prendre un enfant est classée première au hit-parade du siècle, sondage RTL-Canal+.
La langue de chez nous reçoit la médaille d’or de l’Ordre des francophones d’Amérique et la médaille d’argent de l’Académie française.
1989 : Se présente sur une liste apolitique, sous le sigle « Précy Ensemble », et devient maire de son village de Précy-sur-Marne (77), où réside également la chanteuse Barbara.
1990-1991 : Neuvième album, Blessures d’enfance. Nommé chevalier dans l’Ordre national du Mérite.
Dix concerts au Zénith de Paris en novembre 1990. Un double album voit le jour, Yves Duteil au Zénith. Tournée dans une quinzaine de pays, dont le Japon et la Corée.
1992 : La chanson La Fleur de l’impossible est sélectionnée par le Comité d’organisation des XVIe Jeux olympiques d’hiver d’Albertville et de la Savoie.
1993 : Lignes de vie, dixième album.
Présente ses nouvelles chansons sur la scène du Casino de Paris, du 30 septembre au 24 octobre.
1994 : Sortie de la compilation Entre elles et moi, qui compte plusieurs nouveaux enregistrements, notamment huit duos avec les plus belles voix féminines : Liane Foly, Véronique Sanson, Jeanne Moreau, Dee Dee Bridgewater, Véronique Rivière, Rose Laurens, Fabienne Marsaudon et Enzo Enzo.
1996 : Nommé chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur. Le ministre de la Culture le charge d’une mission de conseils et de propositions pour redynamiser la chanson francophone, qu’il assurera pendant dix-huit mois, jusqu’à la dissolution de l’Assemblée nationale.
1997 : Parution de Touché, onzième album. On y retrouve notamment le titre Dreyfus, dédié à son grand-oncle, La Tibétaine, écrite pour défendre Ngawang Sangdrol, prisonnière d'opinion au Tibet et Grand-Père Yitzhak, écrite pour Yitzhak Rabin.
Grand Prix de la SACEM en tant qu’auteur-compositeur-interprète.
Série de concerts au Casino de Paris, du 11 au 16 novembre.
1998 : Compilation simple, Ses 20 plus belles chansons, et double, Ses 40 plus belles chansons, qui inclut deux inédits. Publication de Ma France buissonnière, recueil de photographies et de textes, aux Éditions de La Martinière.
1999-2000 : Yves Duteil fait sa rentrée à Bobino (26 au 31 octobre 1999), dans une formule acoustique, avec Michel Précastelli au piano, hors actualité discographique. Une tournée de plus de cent concerts suivra.
2001 : Sortie de Tournée acoustique, double album en public, qui rompt un silence discographique de plus de quatre ans.
2002 : Sans attendre..., douzième album.
Se produit à l’Olympia durant le mois de juin.
Pour ses trente ans de chansons, publication d’une première compilation thématique de 34 titres, Yves Duteil chante les enfants.
2003 : Publication d’une seconde double compilation de 34 titres, Yves Duteil chante pour Elle, recueil de ses chansons dédiées à son épouse Noëlle.
Sortie de la chanson Tous les droits des enfants destinée à rendre plus accessible aux enfants eux-mêmes la Convention internationale des droits de l’enfant. Le CD est distribué gratuitement à toutes les classes de CM1 de France, à l’initiative du ministère de la Famille.
2004 : La troisième compilation thématique Yves Duteil chante l’air des mots reprend ses chansons de combat et sociétales et inclut un inédit, Moi je refuse.
Les Éditions de la Martinière publient une sélection d’une centaine de textes de chansons, sous le titre Dans l’air des mots.
2006 : Le livre Les choses qu’on ne dit pas, aux Éditions de l’Archipel, renferme une quarantaine de lettres écrites à Georges Brassens, Barbara, Raymond Devos, Renaud, sa famille, le chocolat, etc.
2007 : (fr)agiles, treizième album, riche de collaborations avec Art Mengo, Véronique Sanson et Jean-Pierre Marcellesi. On y trouve un hommage à Véronique, mais aussi à Claude Nougaro.
2008 : L’album (fr)agiles est présenté à Paris sur la scène de l’Européen (avril), puis du Théâtre Déjazet (du 3 au 19 octobre), concerts qui font l’objet d’une publication en DVD. Nouvelle salve de concerts à La Cigale, suivie d’une tournée.
2012 : Flagrant délice, quatorzième album. On y trouve un hommage au dessinateur belge Jean-Michel Folon, ainsi qu’une chanson dédiée aux Justes. Ces nouvelles chansons sont défendues sur la scène du Trianon, à Paris et en tournée. Publication de l’album illustré Profondeur de chant (Éditions de l’Archipel).
2013 : Publication de La Petite Musique du silence, aux Éditions Médiaspaul, recueil de soixante-dix chroniques écrites pour le magazine Panorama de 2002 à 2011.
2017 : Les Éditions Médiaspaul publient Et si la clé était ailleurs ?, réflexion autour de la spiritualité.
2018 : Le quinzième album, Respect, dont les textes sont largement marqués par les attentats, est présenté sur la scène de l’Alhambra et du Théâtre de la tour Eiffel, à Paris, puis dans toute la francophonie.
2021 : Publication de son autobiographie, Chemins de liberté, aux Éditions de l’Archipel. Le livre s’accompagne d’une quadruple anthologie du même nom, chez Bayard Musique : un coffret de 75 chansons qui renferme seize versions inédites, nouveaux enregistrements ou en public.
2023 : Cinquante années de chansons.
Publication de Chemin d’écriture, l’intégrale de ses textes de chansons, aux Éditions de l’Archipel, et d'un coffret intégrale 16 CD, chez Bayard Musique.
Concerts anniversaires aux Folies Bergère en mai et novembre.
Yves Duteil est fait chevalier de l'Ordre national du Québec.
2024 : Parution du double CD Yves Duteil aux Folies Bergère.
Publication de l'entièreté du catalogue studio, live et inédits sur les plateformes de musique en ligne.