Julie Zenatti naît le 5 février 1981 à Paris. C’est son père, pianiste amateur, qui l’initie à la musique. À huit ans, elle apprend par cœur des chansons par dizaines. Ses artistes modèles ont pour noms Michel Berger et Luc Plamondon, et logiquement, la comédie musicale Starmania s’inscrit parmi ses œuvres de référence.
Tout a commencé par une histoire de voisinage, frappe à la porte, une certaine Danièle Molko, qui entend chanter du soir au matin. Elle habite au même étage que Julie et sa famille, avenue de la République… et puis tout s’enchaine… Alors qu’elle n’a que douze ans, Julie Zenatti signe son premier contrat d’artiste, elle fait ainsi la rencontre de Lenny Kravitz dont elle enregistre l’une de ses compositions. Bien qu’enregistré pour le compte d’EMI, Julie ne se sent pas prête et ce disque n’est pas commercialisé. Dans la foulée on propose à Julie Zenatti d’interpréter le générique du dessin animé « Starla et les joyaux magiques » en 1996. À 17 ans, elle rencontre lors des Francofolies de La Rochelle Luc Plamondon en personne, recherchant une chanteuse pour le rôle de Fleur de Lys dans la célèbre comédie musicale Notre-Dame de Paris (1998-2000). Puis c’est celui d’Esméralda qui lui est confié, en remplacement d’Hélène Ségara de septembre 1999 à février 2000. La carrière de Julie Zenatti, benjamine de la troupe, est lancée.
À la fin de l’année 2000, une fois le rideau tombé des 376 représentations, Julie Zenatti est prête pour dévoiler son premier album, « Fragile », qui devient un succès immédiat (300 000 exemplaires vendus). Son registre de voix étendu et son éclectisme musical embrassant la pop (le hit « Si je m’en sors »), le rap (« Le couloir de la vie » avec Passi) et la soul, séduisent un large public. Un succès grandissant, « Dans les yeux d’un autre » en 2002, « Comme Vous » fin 2004 avec ces deux disques suivants, elle sillonne la France, et foule les scènes de l’Européen, du Trianon, de la Cigale, du Casino de Paris…
Elle fait son entrée dans les Restos du cœur, et c’est en 2007 avec La Boîte de Pandore, que Julie s’éloigne de la variété pour laisser place à des rythmes plus urbains avec les participations de MC Solaar, Chill et Shurik’N (IAM).
Forte de son tube « Princesse » accompagné d’un magnifique clip qui remportera quelques prix, Julie reprend la route et clôture sa tournée à l’Olympia.
Julie Zenatti contribue également aux disques et aux tournées de la troupe des Enfoirés depuis 2003, et participe régulièrement à d’autres œuvres caritatives
: Les Enfants de la Terre (2003), Le Cœur des Femmes (2004), La Rose Marie-Claire (2007), ou collégiales (500 Choristes Avec...).
Julie écrit pour elle, mais aussi pour les autres, Chimène Badi, Grégory Lemarchal, Patrick Fiori…
En mars 2010 sort son nouvel dédié et inspiré par l’opéra, plus précisément de « Plus de Diva », disque symphonique et sophistiqué enregistré avec le pianiste Eric Le Sage, et la chanson « Appelez-moi Maria », en hommage à la cantatrice Maria Callas, sur l’air de la Wally. L’album s’accompagne d’un court-métrage signé Julien Bloch intitulé « À la recherche de la diva », avec Nicolas Bedos et Sarah Forestier.
Elle quitte ensuite son label d’origine, Columbia, auto-produit un album live « Quelque part » et produit une résidence au Ciné 13, la salle de spectacle parisienne de Claude Lelouch.
Au même moment, elle écrit un livre sur les coulisses de son adolescence et de la folie « Notre-Dame de Paris », Le journal de Julie Z vendu à plus de 5000 exemplaires.
En 2015, c’est dans le label Capitol que Julie signe son sixième album « Blanc », sur lequel figurent six chansons co-écrites par Da Silva, un duo avec Grégoire (« Je ne t’en veux pas »), et compte deux de ses plus grands succès en single : « D’où je viens » et « Les Amis ».
C’est ainsi qu’elle reprend les routes et comme par superstition elle repose ses valises à l’Européen pour le démarrage de sa tournée qui se clôturera par l’Alhambra après 35 dates.
En 2017, Julie initie, conçoit et met en place artistiquement le projet multi-artistes « Méditerranéennes, Ici ou là-bas ». Des titres issus de la culture méditerranéenne qu’elle réécrit et revisite avec des interprètes aux multiples origines (Chimène Badi, Elisa Tovati, Claudio Capeo, Nawel Benkraiem, Slimane, Enrico Macias…). Cet album est écrit en 7 langues, on y découvre des voix de l’autre côté de la Méditerranée, et on découvre des chanteurs sous la lumière, sous une autre intimité, celle des racines de la famille… Hommage à l’héritage culturel et familial cet album est un flot de tolérance, d’humanité et de mixité… Il est à l’image de la France dans laquelle Julie et les autres ont grandi…
Julie et ses invités se partagent des grands succès internationaux “ (Adieu mon pays”, “La Maritza”, “Mon amie la rose”…), des classiques d’aujourd’hui (“Beautiful Tango”, “Je dis Aime”, “Zina [ici ou làbas]”…), des adaptations audacieuses (“L’Amoureuse de Casbah” [Abdel Kader]), des méditations humanistes (“Et si en plus y’a personne” d’Alain Souchon).
Cet album est une parole qui a séduit la France avec une tournée de 49 dates portée par Julie et Chimène, et un hommage poignant au Bataclan accompagné de Slimane et bien d’autres.
Le 23 août 2019 elle sort son nouveau single « Tout est plus pop » pour annoncer la sortie de son nouvel album à venir au printemps 2020.
Chemin faisant, « Tout est plus pop » a donné naissance à un très bel album aux sonorités 70-80 inspiré de Berger, Gall, les idoles des parents de Julie qui se transmettent de génération en génération…
Le 22 janvier 2021 est sorti « Refaire danser les fleurs », un album qualifié par les médias de doudou, un album riche de par ses mélodies et abouti dans l’écriture et la composition. « Refaire danser les fleurs » donne à Julie sa place d’auteure et de compositrice. Cet album enchantera le public sur les scènes de la Scala, de la Cigale et du Trianon… accompagnée de la version collector de « Refaire danser les fleurs » incluant 3 inédits.