"Une grande dame de la chanson Française" (F. Ténot - Le Nouvel Observateur)
Inutile de chercher son nom dans les Top 50. Et pourtant, des milliers d'admirateurs achètent ses disques, des milliers de spectateurs affluent à ses spectacles à travers la France.
Son premier album "Paroles de Femmes" a obtenu le disque d'Or avec plus de 150 000 exemplaires vendus. Son disque "Paroles d'automne" s'est vu récompensé par le Grand Prix de l'Académie du disque Français en 1989. Elle reçoit le prix SACEM de la chanson pour enfants en 1990.
Elle avait à peine 16 ans lorsqu'elle a débuté dans la chanson avec le groupe des "Collégiennes de la Chanson". Une aventure solidement professionnelle qui les a amenées plusieurs fois au Québec. Depuis en solitaire, elle n'arrête pas de composer et de chanter. Neuf albums de chansons françaises, sans compter ses cinq disques pour enfants et bien d'autres disques.
Ses sources : Ferrat, Brassen, Piaf... Mais surtout le "grand Jacques", Brel, dont elle fredonne tout le répertoire par cœur. À son écoute, elle a appris à fréquenter les sentiers de la poésie, où texte ne rime pas avec prétexte à des musiques de confection. Elle aime ciseler ses images, elle joue avec les mots et les sonorités. Dans ses musiques, aussi, se profile souvent l'architecture brésilienne, ample comme une vague !
Mannick fait partie d'une espèce rare : auteur - compositeur - interprète au féminin. Elle touche avec ses mots, avec ses notes. Difficile de résister à l'émotion !
Quand la plume de Mannick invente des mots et des images pour chanter l'amour, on reste sous le charme tant son langage est neuf et fort. On la connaît trop peu, on hésite à croire qu'après 11 CD elle vient de sortir une intégrale avec plus d'une centaine de titres. Mais lorsqu'on l'écoute, on y revient, on veut retrouver sous ses mots tant d'histoires de femmes, de couples, qu'elle ne cesse de chanter depuis plus de quarante ans avec toujours plus de vérité ! Elle a sorti un nouveau CD en 2010, « Mannick… autrement », un peu plus folk, avec les membres de Crëche, et au printemps 2011, « Passion des passions », son dernier coup de cœur. Elle a publié en février 2011 avec Gabriel Ringlet un livre « Entre toutes les femmes ». Sur un choix de chansons et sujets variés, les auteurs entrent dans le vif du débat en s'y impliquant personnellement. Ce dialogue d'une grande liberté intérieure rejoint les questions de beaucoup d'entre nous. Mannick sillonne toujours les routes à l'appel de son public pour des concerts ou des récit-récital.
Michel Wackenheim est le dernier-né d'une famille de quatre garçons dont trois sont prêtres. L'aîné, Joseph, mort en 2008, était médecin à Gueugnon ; Charles, professeur émérite de la faculté de théologie catholique de Strasbourg, vit retiré à Mertzwiller ; Gérard, ancien curé de Griesheim-sur-Souffel et de Wissembourg a exercé un ministère au Honduras de 2000 à 20121.
Il a fait ses études secondaires au collège de Landser, chez les pères Salésiens1. Après une année de Lettres modernes, il entre au Grand Séminaire de Strasbourg en 19661 et plus tard à l'Institut supérieur de liturgie de Paris. Il a aussi fréquenté le Conservatoire de musique (classes d'écriture et de direction) et l'Institut de musicologie de Strasbourg.
Il a été ordonné prêtre par Mgr Léon-Arthur Elchinger en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg le 27 juin 19711. Il est nommé vicaire à la paroisse Saint-Maurice de Strasbourg puis en 1974 vicaire à la cathédrale1 où il crée la Schola Grégorienne.
En 1981, il est nommé curé de la paroisse de Niederhaslach, puis en 1986 des paroisses d'Ittenheim et d'Achenheim1, dont il rénove l'église et où il propose, une fois par mois, une messe en alsacien. En l'an 2 000, il est nommé curé de la paroisse Saint-Louis de La Robertsau1.
Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg, le nomme chanoine du Chapitre le 29 juin 20091 et archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg le 27 septembre 20092.
Michel Wackenheim est depuis 2009 membre du comité qui supervise l'horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.
Passionné par le chant liturgique et la musique sacrée, Michel Wackenheim crée plusieurs chorales d'enfants et publie de nombreux disques de musique religieuse. En 1980, il interprète l'album À chaque jour suffit sa rose concçu avec les paroliers Pierre Delanoé et Claude Lemesle et les musiques de Jean-Pierre Goussaud3.
Grâce aux évolutions qui suivent le concile Vatican II, il œuvre au renouveau du chant liturgique avec Joseph Gelineau, Lucien Deiss, Mannick, Jo Akepsimas4… Il compose près de mille chants et chansons, notamment les chants liturgiques très connus comme Christ est venu4, Toi Notre Dame, Foule vivante dont une centaine de chants pour célébrer la liturgie eucharistique5,1. Il est le directeur d'une chorale de jeunes, Les Colibris, qu'il dirige depuis 19916.
À partir de 2004, Mgr Joseph Doré, archevêque de Strasbourg, le nomme responsable diocésain de liturgie, de musique sacrée et d'art sacré2, fonction qu'il occupe jusqu'en 2009.
Au sein du Groupe Bayard, de 1975 à 2010, il est rédacteur en chef de Signes d'aujourd'hui; et de 1990 à 2010 de Signes musiques3. En 2020, il demeure conseiller éditorial pour le groupe4.