Simon Nwambeben
Né à Bafia, au Cameroun, Simon Nwambeben a grandi dans une famille à la fois traditionnelle et musicienne. Initié aux chants, aux danses et aux percussions, il s'oriente très tôt vers la musique, composant, chantant et fabriquant lui-même ses propres instruments (guitares, batterie, percussions). Son départ pour la capitale, Yaoundé, à l'âge de 17 ans, lui permettra de rencontrer Jean-Luc Courcoult, metteur en scène de la Compagnie de théâtre de rue Royal de luxe, qu'il intègre comme directeur musical pendant 5 ans (250 spectacles sur les 5 continents, en tant que compositeur et interprète). En 1999, Simon pose ses valises en France pour se consacrer à ses propres projets, nourris par la tradition bafia et les rythmes bantous. Sa rencontre avec Ray Lema, pianiste et chanteur d'origine zaïroise, va s'avérer déterminante, aboutissant en 2006 à la parution d'un premier album, Bitibak 1, salué par la presse, qui vaudra à Simon d'être désigné la même année comme « Artiste Découverte SACEM ». Toujours épaulé par Ray Lema, Simon sort un deuxième album en 2010 (Bitibak 2), et se produit en France et à l'étranger avec son spectacle « Folk Bitibak », ouvrant pour des artistes renommés (Manu Dibango, Alpha Blondy, Souad Massi, Salif Keita, Boubacar Traoré, Nilda Fernandez, Thomas Dutronc…), sur les plus grandes scènes (Olympia, Les Suds à Arles, Nuits Atypiques de Langon, Primeurs de Massy, Musiques Métisses à Angoulême…).
Que ce soit dans les rencontres qu'il imagine entre sonorités africaines et univers classique (autour de la harpe et du violoncelle), la création de spectacles à l'attention du jeune public, ou ses projets plus récents consacrés à la musique vocale, Simon Nwambeben, au-delà de son appartenance au monde africain, propose un univers de poésie qui danse et palpite constamment aux frontières du fragile et de l'universel.