Une relecture universelle du chant choral africain qui fait appel au métissage des cultures et des sonorités (la pureté des voix se mêle ici aux accents du violoncelle et des steel drums).
Un cocktail très tonique de rythmes et d’harmonies vocales, distillé avec sensibilité.
Entouré de cinq chanteuses et instrumentistes (aux steel drums et au violoncelle), Simon Nwambeben revisite la tradition vocale bafia du Cameroun, dont il est originaire, pour en proposer une lecture universelle. Une musique qui séduit aussi bien par la qualité et l’originalité de ses arrangements vocaux, évoquant la grande tradition des chorales africaines, que par l’invention et l’inspiration du leader, à qui l’on doit également un remarquable travail de soutien aux percussions. La beauté des polyphonies le dispute ici au foisonnement des rythmes et à la magie de la pulsation.
Avec :
- Simon Nwambeben – chant, percussions
- Sandrine Laverdure – voix
- Eva Paquereau – voix
- Ludmilla Allais-Benbaouali – voix
- Ljuba Pellé – voix, steel drums
- Suzanne Fischer – voix, violoncelle
Né à Bafia, au Cameroun, Simon Nwambeben a grandi dans une famille à la fois traditionnelle et musicienne. Initié aux chants, aux danses et aux percussions, il s'oriente très tôt vers la musique, composant, chantant et fabriquant lui-même ses propres instruments (guitares, batterie, percussions). Son départ pour la capitale, Yaoundé, à l'âge de 17 ans, lui permettra de rencontrer Jean-Luc Courcoult, metteur en scène de la Compagnie de théâtre de rue Royal de luxe, qu'il intègre comme directeur musical pendant 5 ans (250 spectacles sur les 5 continents, en tant que compositeur et interprète). En 1999, Simon pose ses valises en France pour se consacrer à ses propres projets, nourris par la tradition bafia et les rythmes bantous. Sa rencontre avec Ray Lema, pianiste et chanteur d'origine zaïroise, va s'avérer déterminante, aboutissant en 2006 à la parution d'un premier album, Bitibak 1, salué par la presse, qui vaudra à Simon d'être désigné la même année comme « Artiste Découverte SACEM ». Toujours épaulé par Ray Lema, Simon sort un deuxième album en 2010 (Bitibak 2), et se produit en France et à l'étranger avec son spectacle « Folk Bitibak », ouvrant pour des artistes renommés (Manu Dibango, Alpha Blondy, Souad Massi, Salif Keita, Boubacar Traoré, Nilda Fernandez, Thomas Dutronc…), sur les plus grandes scènes (Olympia, Les Suds à Arles, Nuits Atypiques de Langon, Primeurs de Massy, Musiques Métisses à Angoulême…).
Que ce soit dans les rencontres qu'il imagine entre sonorités africaines et univers classique (autour de la harpe et du violoncelle), la création de spectacles à l'attention du jeune public, ou ses projets plus récents consacrés à la musique vocale, Simon Nwambeben, au-delà de son appartenance au monde africain, propose un univers de poésie qui danse et palpite constamment aux frontières du fragile et de l'universel.