Une suite de scènes aux influences world, jazz, classique où l’imaginaire cinématographique nous embarque pour un voyage musical passionnant !
C’est le travail d’écriture et de composition qui a scellé d’emblée la rencontre entre Gwen Cahue et Baptiste Bailly. Pour Storyboard, placé sous le signe du langage et de l’imaginaire cinématographique, les deux partenaires proposent une suite de scènes, qui pourraient être celles d’un film. Le répertoire, fruit d’une étroite collaboration entre les deux musiciens (que ce soit pour l’écriture ou l’arrangement), rassemble leurs différentes influences : le jazz, bien sûr, pour les deux, mais également les musiques du monde (musique espagnole, musique turque, musique américaine, les valses à l’ancienne…), l’écriture néo-classique et les musiques de films, pour lesquelles ils éprouvent une passion commune. Les artistes accorderont la plus grande importance au traitement des thèmes (interprétation, nuances…), tout en se dégageant des plages de liberté et d’improvisation, au fil d’un répertoire construit « sur mesure », où les formes, à l’écart du classique « thème et variations » souvent en vigueur dans le jazz, s’adapteront ici plus intimement au propos.
“La Désinvolte”, hommage moderne aux valses traditionnelles françaises.
“La clef des songes”, évoque le rêve et ses excentricités, l'esprit vagabondant d'une idée à une autre, puis au cœur de la pièce nous arrivons dans une petite clairière de douceur méditative avant que la machine ne s'emballe de plus belle.
Né en 1992, Baptiste Bailly découvre le piano en autodidacte à l'âge de 15 ans, puis se perfectionne durant ses études auprès de pianistes tels qu'Eric Moulin, Albert Bover ou Rémi Ploton, qui ont su lui inspirer une vision libre et éveillée de la musique.
Après un cursus au pôle supérieur de Bourgogne, il décide de partir en Espagne où il découvre une musique généreuse, puissante, organique. Il passe quelques mois à Barcelone, où il étudie auprès d'Albert Bover, avant de s'installer à Valencia, motivé par de riches rencontres qui lui permettent d'intégrer la scène espagnole. Il collabore ainsi avec de nombreux artistes dans des esthétiques très diverses, comme Carles Dania, Federico Nathan, Ales Cesarini, Roxane Arnal (album Elior, Dixiefrog, 2022), Diego Pinera, Mauricio Zottarelli, Pepe Fernandez, Voro Garcia, Javier Vercher, David Gadea ou Elma Sambeat.
Fruit de plusieurs années passées à voyager entre la France et l'Espagne, Baptiste sort un premier album sous son nom en 2019 sur le label Freshsound New Talent, enregistré en trio avec Ales Cesarini et David Gadea, dans lequel il propose une alchimie subtile entre impressionnisme français, world music et flamenco. L'année suivante, Baptiste enregistre un second album en piano solo, Suds, paru en 2021 sur le label Neuklang.
Dès son plus jeune âge, Gwen Cahue se passionne pour la musique et se met rapidement à la guitare de manière autodidacte. Il débute par l'apprentissage de différents styles (Jimi Hendrix étant sa première inspiration), avant de découvrir la musique de Django Reinhardt. Immédiatement touché par le génie de Django, il se consacre principalement à la guitare acoustique.
Son envie de parfaire sa connaissance le pousse à s'installer d'abord à Strasbourg, véritable « place forte » du jazz manouche, où il a l'opportunité de croiser les plus grands musiciens du style (Biréli Lagrène, Tchavolo Schmitt, Yorgui Loeffler…), auprès desquels il se forge un caractère musical propre. Après quelques années, il rejoint la capitale, où il se produit très régulièrement avec son trio dans les clubs de jazz (Atelier Charonne, Taverne de Cluny, Sunset, Duc des Lombards).
Il participe en parallèle au « Swingtet », formation rendant hommage à Django Reinhardt dans la plus pure tradition du Quintette du Hot Club de France, avec laquelle il se produit dans les festivals, en invitant des artistes tels que Sanseverino, Romane ou Angelo Debarre. On retrouve également Gwen en tant qu'invité de différents projets, dont « Selmer 607 », « Django Club » ou « Rainbow Duet », au sein desquels il partage l'affiche avec les guitaristes les plus reconnus de la nouvelle génération (Adrien Moignard, Sébastien Giniaux, Rocky Gresset, Antoine Boyer).
Après avoir été programmé ces dernières années dans de prestigieux festivals, en France et à l'étranger (Festival Django Reinhardt de Samois-sur-Seine, Jazz entre les deux tours/La Rochelle, Rendez-vous de l'Erdre/Nantes, Jazz in Langourla, Festival Django Reinhardt de Liberchies/Belgique, Festival Django Reinhardt d'Oslo/Norvège, Festival de Stockholm/Suède, Django l'H à Barcelone/Espagne…), sa profonde passion pour les sonorités acoustiques du jazz à cordes combinée à des influences venues, entre autres, de la musique classique, conduisent Gwen à proposer sa propre vision musicale à travers un premier album décapant, Memories of Paris (Label Ouest, 2019), bien accueilli par la critique et le public, suivi d'un second, Margin Call (Label Ouest, 2021).
On le retrouve également en tant qu'invité dans des projets comme « Autour de la guitare » de Jean-Félix Lalanne, et dans le nouvel album du guitariste breton Soïg Sibéril.