De parfums gypsy en relectures passionnées, une vision résolument décapante de l’héritage de Django Reinhardt.
Après un premier album en forme d’hommage à Michel Petrucciani (Memories of Paris, 2019), Gwen Cahue prolonge sa quête musicale en plongeant les racines manouches de sa guitare dans les eaux fertiles de la musique universelle, honorée ici à travers quelques figures majeures : Astor Piazzolla, Charlie Mingus, Radiohead, Eddy Louiss, Oscar Peterson… Une richesse d’inspiration sublimée par la vibration des cordes (guitares, violon, contrebasse), dont la splendeur des résonances signe la confirmation d’un grand talent.
Après des études classiques de piano, puis de violoncelle, William Brunard se tourne vers la guitare en accompagnant des artistes comme Tchavolo Schmitt. En 2009, il se met à travailler la contrebasse, qui va devenir son instrument de prédilection et lui ouvrira les portes des plus grandes scènes, aux côtés de musiciens comme Patrick Saussois, Angelo Debarre, Christian Escoudé, Stochelo Rosenberg, Noé Reinhardt... et aujourd'hui Biréli Lagrène. Partenaire régulier du guitariste Gwen Cahue, William Brunard est accueilli par le Melkoni Project pour ses qualités d'accompagnateur, mais également ses talents d'arrangeur et de soliste (au violoncelle et à la contrebasse).
Dès son plus jeune âge, Gwen Cahue se passionne pour la musique et se met rapidement à la guitare de manière autodidacte. Il débute par l'apprentissage de différents styles (Jimi Hendrix étant sa première inspiration), avant de découvrir la musique de Django Reinhardt. Immédiatement touché par le génie de Django, il se consacre principalement à la guitare acoustique.
Son envie de parfaire sa connaissance le pousse à s'installer d'abord à Strasbourg, véritable « place forte » du jazz manouche, où il a l'opportunité de croiser les plus grands musiciens du style (Biréli Lagrène, Tchavolo Schmitt, Yorgui Loeffler…), auprès desquels il se forge un caractère musical propre. Après quelques années, il rejoint la capitale, où il se produit très régulièrement avec son trio dans les clubs de jazz (Atelier Charonne, Taverne de Cluny, Sunset, Duc des Lombards).
Il participe en parallèle au « Swingtet », formation rendant hommage à Django Reinhardt dans la plus pure tradition du Quintette du Hot Club de France, avec laquelle il se produit dans les festivals, en invitant des artistes tels que Sanseverino, Romane ou Angelo Debarre. On retrouve également Gwen en tant qu'invité de différents projets, dont « Selmer 607 », « Django Club » ou « Rainbow Duet », au sein desquels il partage l'affiche avec les guitaristes les plus reconnus de la nouvelle génération (Adrien Moignard, Sébastien Giniaux, Rocky Gresset, Antoine Boyer).
Après avoir été programmé ces dernières années dans de prestigieux festivals, en France et à l'étranger (Festival Django Reinhardt de Samois-sur-Seine, Jazz entre les deux tours/La Rochelle, Rendez-vous de l'Erdre/Nantes, Jazz in Langourla, Festival Django Reinhardt de Liberchies/Belgique, Festival Django Reinhardt d'Oslo/Norvège, Festival de Stockholm/Suède, Django l'H à Barcelone/Espagne…), sa profonde passion pour les sonorités acoustiques du jazz à cordes combinée à des influences venues, entre autres, de la musique classique, conduisent Gwen à proposer sa propre vision musicale à travers un premier album décapant, Memories of Paris (Label Ouest, 2019), bien accueilli par la critique et le public, suivi d'un second, Margin Call (Label Ouest, 2021).
On le retrouve également en tant qu'invité dans des projets comme « Autour de la guitare » de Jean-Félix Lalanne, et dans le nouvel album du guitariste breton Soïg Sibéril.
Il commence professionnellement la guitare à l'âge de 19 ans. Il intègre le Ciam à Bordeaux où naitront deux passions, le flamenco et le jazz manouche.
Dix ans plus tard, il décide de s'installer à Nantes et de se dédier à l'accompagnement du jazz manouche.
Il fera la rencontre de Tchavolo Schmitt et aura l'occasion de l'accompagner. C'est en rencontrant Gwen Cahue et William Brunard qu'il décide de s'installer à Paris. La bas, il aura l'opportunité d'accompagner des figures du styles tel que Adrien Moignard, Sebastien Giniaux, Romane, Rocky Gresset, Costel Nitescu, Raphael Fays, Samson Schmitt, Mayo Hubert et Noé Reinhardt.
Aujourd'hui il se produit aux cotés de :
Bastien Ribot naît en 1986 à Toulouse. Il fait ses études classiques avec Aimée Auriacombe au conservatoire. Puis il découvre le Jazz Manouche, ce qui l'amène à se produire avec les pointures du style comme Angello Debarre, Steve Laffont, Tchavolo Schmitt, Rocky Gresset ou Stochelo Rosenberg…
Il travaille le jazz avec Didier Lockwood dans son école dont il sort diplômé, puis il forme le RP Quartet avec Edouard Pennes, Rémi Oswald et Damien Varaillon. La formation se produit dans des festivals comme Samois-Sur-Seine, Django in June (USA), Gypsy Jazz Festival de Nouméa, Djangofestivalen de Stockholm, Jazz sur son 31 et dans des salles comme le New Morning, le Duc des Lombards… Le RP quartet sort un premier album en 2010 puis signe chez le Label « Frémeaux & Associés » pour le deuxième et le troisième.
En plus de participer à plusieurs projets (Corsican Quaret, François Poitou Quintet…) Bastien Ribot continue d'approfondir son travail d'écriture au sein de ses formation Jazz comme Flors de Març (avec le guitariste Rémi Gauche) ou Lo Triò (avec le guitariste Émile Melenchon et le contrebassiste Rémi Bouyssière) ou encore Violin Standards (avec l'organiste Laurent Coulondre et le batteur Gautier Garrigue). Il remporte le prix Jazz du concours Stéphane Grappelli en 2013 et enseigne actuellement le violon jazz à l'école de Didier Lockwood (CMDL).