La rétrospective de l’oeuvre de Django Reinhardt parue en une série de coffrets est devenue une collection de référence saluée par la presse (Choc Jazz Magazine, Must TSF Jazz...), offrant le meilleur de Django avec le meilleur son.
Retrouvez la quintessence de cette oeuvre à travers cette série de vinyles, bénéficiant d’une qualité sonore exceptionnelle grâce au travail de remastérisation effectué.
Centré sur l’année 1937, ce premier vinyle est consacré à l’âge d’or du Quintette à cordes du Hot Club de France de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. À l’occasion de l’Exposition Universelle à Paris, le Quintette du Hot Club de France prend son envol et devient une formation très en vue, aussi bien par l’originalité de sa musique que par la qualité des solistes qui l’animent. Django Reinhardt et Stéphane Grappelli s’imposent alors comme les maîtres d’une nouvelle forme de jazz « à cordes » et comme les deux plus grandes figures du jazz européen.
Emblématique de cette période, « Minor Swing » devient le tube légendaire du célèbre Quintette.
Entièrement remastérisée, l’oeuvre phare des deux maîtres européens souffle un incroyable vent de liberté. Une expérience unique de la musique de Django.
En bonus inédit, « Casanova », le dernier enregistrement de Django Reinhardt avant son accident de 1928, totalement inédit en vinyle.
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Stéphane Grappelli est un des inventeurs du violon jazz. Né en 1908 à Paris, il commence à jouer dans les rues et les cours d'immeuble dès l'âge de 12 ans. Très jeune, il entame une carrière professionnelle en accompagnant les films muets au piano et au violon dans les cinémas, puis en jouant dans les dancings et les cabarets. Sa rencontre avec le guitariste Django Reinhardt, au début des années 30, suivie par la création du Quintette à cordes du Hot Club de France, sera déterminante.
Surpris par la déclaration de guerre lors d'une tournée en Angleterre en 1939, il y restera jusqu'à la fin du conflit mondial et y développera sa propre carrière, jouant notamment avec le pianiste George Shearing. Il enregistre et se produit ensuite avec les plus grandes figures du jazz (Duke Ellington, Jean-Luc Ponty, Barney Kessel, Earl Hines, Gary Burton…), tout au long des années 50 et 60, avant d'accéder au statut de star internationale du violon suite à sa collaboration avec Yehudi Menuhin au début des années 70. Dès lors, pendant près de vingt-cinq ans, Stéphane enchaînera, jusqu'à la fin de sa vie, tournées internationales et collaborations prestigieuses (avec Paul Simon, Oscar Peterson, Baden Powell, Pink Floyd, Yo Yo Ma, Michel Legrand…).
Django Reinhardt naît en 1910 à Liberchies (Belgique) dans une famille d'artistes ambulants.
Son enfance est marquée par les voyages (Italie, Corse, Algérie). L'influence de son père, qui l'initie au violon, et celle d'un oncle guitariste constituent ses premiers contacts connus avec la musique. Dans le sillage du banjoïste Gusti Malha (pionnier de la valse gitane) et de Poulette Castro (maître de la technique à plectre), Django devient dès le milieu des années 20 un virtuose du banjo-guitare (à 6 cordes). Installé aux portes de Paris, il effectue ses premiers engagements professionnels avec des accordéonistes, dans les bals des faubourgs, et se distingue rapidement par son style et l'originalité de ses conceptions.
En novembre 1928, victime d'un incendie dans sa roulotte, il perd l'usage de deux doigts de la main gauche. S'ensuivra une convalescence longue et difficile, durant laquelle il va adapter sa technique instrumentale à son handicap. Au début des années 30, il découvre le jazz, qui s'impose à lui comme une véritable révélation.
La rencontre du violoniste Stéphane Grappelli conduira en 1934 à la formation du Quintette du Hot Club de France, première formation de jazz à cordes, dont le succès rayonne à travers l'Europe. Adepte de la guitare Selmer, Django devient un des premiers grands improvisateurs sur l'instrument acoustique. Séparé de Grappelli durant les années de guerre, il fonde un nouveau quintette avec clarinette. Cette période sera celle de ses plus grands succès (à l'image de sa composition la plus célèbre, Nuages).
Le déclin du swing et l'avènement du be-bop de Charlie Parker et Dizzy Gillespie occasionneront une évolution sensible de son jeu, notamment après son séjour aux Etats-Unis et sa tournée avec Duke Ellington, à l'hiver 1946-47. Après plusieurs années d'essais et de tâtonnements sur l'instrument amplifié, Django trouvera un nouvel équilibre et une maturité expressive d'une étonnante modernité à la guitare électrique à partir de 1951, jusqu'à sa mort, survenue le 16 mai 1953, d'une congestion cérébrale.
Considéré aujourd'hui, à l'égal des plus grands musiciens afro-américains, comme un des rares maîtres européens du jazz, son influence ne cesse de s'étendre, sur tous les continents (Europe, Amérique, Asie…).